Nolan Spencer Harris

Feat. Matthew Gray Gubler.

“ CARATERE

Je n’avais jamais été un très grand sportif, ni même un artiste de talent. J’excellais cependant dans tout ce qui exigeait de mes capacités intellectuelles, à s’activer rapidement de façon à assimiler plusieurs données mathématiques, scientifiques, ou autres faits que la plupart des gens ne tiennent pas compte ou portent peu d’intérêt. Ce ne fut donc sans surprise qu’au moment où je dus faire un choix de carrière, j’entrepris de me diriger vers le domaine des sciences. J’avais toujours adoré travail dans un laboratoire. Me vêtir de cette longue «chienne», qu’on appelait dans le milieu, et mettre mes lunettes de protection devant mes yeux, au cas où un liquide entrerait en ébullition et atteindrait ma vue.

Je me souviens qu’au centre, on me réprimandait souvent le fait que j’allais à l’encontre de l’autorité. Quand un événement se produisait que je trouvais injuste ou incorrecte, je devais réagir. C’était spontané. Parfois même, lorsque je défendais un autre élève, celui-ci me suppliait d’arrêter car il avait peur, et pour lui, et pour moi de se faire séquestrer pendant plusieurs heures voir même, jours. Cette cellule, je la connaissais par coeur. Il n’y avait qu’une minuscule fente pour laisser passer la lumière du corridor ainsi qu’une assiette, pour que je puisse me nourrir. Pour eux, cela allait forger mon caractère. Je n’étais pas dupe. Je savais très bien ce qu’ils attendaient de cette expérience. Me rendre docile ...mais c’était peine perdu avec moi. J’étais beaucoup trop intelligent et conscient de ce qu’ils tentaient de faire avec moi. Leur petit robot parfait.

“ POINT FORT/ POINT FAIBLE

Mon esprit ne s’arrête jamais de rouler. Je suis un sur doué et capable d’anticiper les faits et gestes de mon interlocuteur en le regardant simplement. Je suis aussi très doué en science et en mathématique, ce qui me confère une logique dès plus puissante. J’ai confiance en moi, mais peine à laisser une autre personne entrer dans ma vie, dû à mon passé. Je suis très secret et si un jour je vous confiais quelque chose en rapport à moi-même, sachez que je vous considérerait alors comme très important dans ma vie.

Mes points faibles sont le sport. Je cours rapidement, cependant je m’épuise au bout de seulement 5 minutes de course. Je ne suis pas très agile non plus. Malgré mes capacités intellectuelles phénoménalement élevées, j’ai du mal à discuter et faire autre chose à la fois. Si vous me parlez et que je tiens votre café et le miens à la fois, et que nous marchons ensemble ...il se peut que j’en échappe un au sol, sans le vouloir. Pardonnez-moi d’avance!

(c) Coral Ballerina

«MY STORY, MY LIFE»

I know what it's like to be afraid of your own mind

À un an seulement, je savais déjà marcher et parler normalement, et à deux ans, j’étais capable d’écrire, de lire et de compter sans faute. Mes plus vieux souvenirs remontent à mes onze mois. Mes parents avait mit Be my baby, de The Ronettes, et dansaient ensemble dans le salon, main dans la main, en se regardant, tout sourire droit dans les yeux. Je me souviens m’être installé en regardant à travers les barreaux et en resserrant mes petits doigts autour de ceux-ci. Ils étaient heureux, je pouvoir le percevoir et le sentir par l’émotion de joie presque palpable qu’ils dégageaient.

À mes quatre ans, ils se firent conseiller de me faire passer un test de QI. Les résultats firent très significatif. J’avais un QI comparable à celui d’Einstein, déjà aussi jeune. Sachant très bien que je ne pouvais aller dans une école pour enfant normal, ils prirent la décision de déménager à Los Angeles pour m’intégrer dans une école d’enfants surdoués.

La veille de la rentré, ma mère vint me border au lit en s’assoyant à mes côtés comme elle avait prit l’habitude de faire avant ma naissance. Elle prit ma main dans la sienne en lui déposant un doux baiser dessus, et commença à flatter doucement mes cheveux en me chantant une petite berceuse pour m’endormir. Le son apaisant de sa voix fit effet et peu de temps après, je sombra dans un profond sommeil.

Il devait être environs deux heures du matin quand un bruit me sortit de mes rêves. Alerté, j’ouvris rapidement de grand yeux et à ce moment, quelque chose se plaqua contre ma bouche. Un tissus humide avec une odeur forte ...Une odeur qui me fit rendormir de sitôt.

Je me réveilla dans un endroit que je ne connaissais pas. La peur m’envahi l’estomac puisqu’aucun détails qui se trouvaient autour de moi ne m’étais connu. Je reposais sur un petit lit sans couverture, et ma bouche était pâteuse. Sans doute dû à ce produit qui me fit perdre conscience. C’est alors qu’une porte s’ouvrit, laissant apparaître trois hommes et une femmes. Ils arboraient tous un air peu rassurant, et mon réflexe fut de me coller contre le mur immédiatement, mais un des leurs me prit le poignet et me tira vers lui. Je poussa un cri d’horreur quand je ressenti une vive douleur lorsque la dame me piqua le bras avec une aiguille.

À partir de cet instant, j’étais devenu un de leurs nombreux jouets. J’étais captif de leurs griffes jusqu’à ma mort. Ma vie appartenait dorénavant au centre. Je n’étais plus Matthew James Parker ...Ils l’avaient changé pour Nolan Spencer Harris. Je devais obéir au doigt et à l’oeil à tout ce qu’ils disaient ...Cependant, je m’en moqua vite bien. Au début, je craignais leur autorité, mais plus je vieillissais, plus je prenais de l’assurance ...et plus cet endroit me révoltait qu’il m’était égal de m’insurger contre ce que je croyais injuste ou incorrecte. Je pouvais compter sur qu’une seule personne, et c’était moi-même.

C’est à mes vingt ans que j’eu vent qu’un détenu prévoyait une évasion. Je décida donc de me joindre à lui, et l’aida à élaborer un plan infaillible pour enfin sortir de cette prison. Ce ne fut pas aisé du tout. Plusieurs prisonniers qui décidèrent de se joindre à nous se firent retrouver par les chiens et les hommes armés.

Lors de ma fuite, les sons qui défilaient autour de moi étaient ceux des chiens qui aboyaient leur rage, des pas des chasseurs dans les feuilles, les miens ainsi que de nombreux coup de feu fendant l’air violemment...

J’avais pourtant réussi. Je m’étais directement diriger vers la grande ville la plus proche, c’est à dire New York, pour m’y établir. Je croyais qu’il serait moins évidant pour eux de me retrouver dans la grosse pomme, si ils le voulaient vraiment.

Cependant, je ne vivais pas en sécurité. Toujours au aguet et le sommeil léger, je dormais très peu, ce qui fit apparaître d’énormes cernes sous mes yeux, qui de disparurent pas avec le temps. J’avais peine à faire confiance aux autres, et je donnais sans doute l’aspect de n’avoir jamais connu le bonheur, puisque je souriais rarement.