Maxime Jordan Evans

FEAT.JOSH DUHAMEL.

NOM ET PRÉNOM Evans, Maxime Jordan DATE DE NAISSANCE 27 mars 1983 LIEU DE NAISSANCE New York ÂGE 28 ans STATUT Fiancé EMPLOI Inspecteur de police ORIENTATION SEXUELLE Hétéro GROUPE Citizen

“ CARATERE

Au premier regard, Maxime ressemble à tout, sauf à un inspecteur de police. Ayant toujours une allure décontractée, Maxime dit ne pas supporter les complets-cravate, les chaussures propres et les grands manteaux dignes des films d’espionnage. La « traduction » Maxime de l’uniforme de travail, c’est plutôt un jean, des Converses – ses chaussures préférées d’adolescent dont il n’a jamais su se séparer – et un t-shirt acheté lors d’un concert rock. Maxime aime être libre de ses mouvements, de ses agissements, et cela va même à trouver qu’une voiture, c’est trop restreint. Depuis toujours, il se déplace en moto, et son « bébé », c’est probablement sa Harley Davidson, un de ses plus gros investissements personnels à ce jour.
Malgré tout cela, Maxime reste un inspecteur très professionnel. Il prend son métier très au sérieux et cela se voit par son comportement, par ses mots. S’il n’a jamais été du genre à beaucoup parler, Maxime arrive à utiliser le nombre de mots minimum pour s’exprimer afin que ses propos soient clairs et précis. Maxime ne plaisante jamais au travail. Son allure générale peut faire croire à une blague, mais pour lui, ça n’en est pas une du tout. Attentif et doté d’une excellente mémoire, il retient souvent des détails qui échappent à d’autres, et ces détails, c’est souvent ce qui peut changer le cours d’une enquête. Têtu, il ne s’arrêtera jamais tant qu’il n’est pas satisfait du dénouement de celle-ci et fera tout en œuvre pour y arriver, même si cela implique à se montrer autoritaire et ferme sur ses décisions, voire parfois borné. Au niveau professionnel ou bien personnel, Maxime a toujours été très mystérieux, il n’aime pas beaucoup parler de lui-même, ou de sa vie, de peur que ça puisse, un jour, se retourner contre lui.
Si Maxime est sérieux – autant que son apprendre peut le laisser voir – et autoritaire au travail, à la maison, avec sa fiancée Jane, il n’a absolument aucune autorité. Pourquoi ? Parce qu’il est incapable de lui refuser quoi que ce soit, il fera tout ce qu’elle veut, même les trucs les plus débiles, comme lui servir de mannequin pour faire les vêtements vendus dans sa boutique. Il est incapable de dire non, même si sa fierté peut être mise en jeu, parce qu’au fond, sa plus grande fierté, c’est d’être fiancé à une femme merveilleuse comme Jane. À la maison, Maxime est beaucoup plus calme, mais son plus gros défaut est probablement qu’il n’a aucun sens de l’humour, sûrement à cause de son éducation sévère, et quand il tente de faire une blague, soit il fait rire de lui, soit ça casse complètement l’ambiance.
Depuis son accident de travail, Maxime a un tic qu’il est incapable de contrôler. Sans le vouloir, il cligne parfois de l’œil gauche, mais cela ressemble énormément à un clin d’œil souvent utilisé pour flirter, ce qui fait souvent craquer les femmes à qui il a affaire pour son travail, faisant croire qu’il les drague tous, alors que ce n’est pas le cas du tout, et il ne pourrait jamais faire ça à Jane. Heureusement, cette dernière comprend que ce n’est pas sa faute, donc depuis ce temps, il ne s’en occupe plus, parce que tant qu’il sait que la femme de sa vie ne lui en tient pas rigueur, ça lui va complètement.

“ POINT FORT/ POINT FAIBLE

Le point fort le plus remarqué chez Maxime, ce qui peut représenter également un défaut – celui de ne pas pouvoir le connaître totalement du premier coup – c’est qu’il est capable de totalement séparer le travail et sa vie personnelle. Lors d’une soirée, à la maison, jamais il ne va parler des détails de ses enquêtes, et vice versa, à savoir qu’il ne parlera jamais de sa vie personnelle au travail. Le tout fait en sorte qu’il différencie totalement le travail et sa vie privée, et il ne mélange jamais ses sentiments à ses enquêtes, ce qui lui permet d’agir plus efficacement, et ne pas se laisser emporter par ce qu’il voit comme des faiblesses sur le terrain.

Maxime ne l’a jamais avoué à quiconque, sauf à Jane; son plus grand point faible est sa phobie des avions. Même s’il ne le laisse jamais paraître, l’accident qui a fait que sa sœur a perdu la vie l’a réellement bouleversé, et même s’il sait que la sécurité dans les aéroports est renforcée est tout, il s’en moque un peu, parce que tout cela l’a beaucoup affecté. Non seulement par le fait qu’il a peur que cela se reproduise à nouveau, mais aussi parce qu’il revoit toujours le visage de sa sœur, et n’arrive jamais à imaginer la terreur qu’elle a pu ressentir à ce moment là, et finalement, sa sœur lui manque beaucoup, et tout ce qui a un lien avec les avions lui fait penser à elle, sa sœur, son amie, et sa première confidente.

(c) Tumblr

«MY STORY, MY LIFE»

PETITE CITATION

« Maxime, un jour, tu seras aussi prospère et reconnu que ton père dans ta profession. »

Ouais, c’est ça… Ce ne sont pas vraiment mes paroles, ni même mes pensées, il s’agit plutôt de ce que mes parents pensaient de mon avenir, comme si celui-ci était tracé depuis le jour même de ma naissance, le 27 mars 1983. Faut dire que lorsque ton père est notaire à son compte et sa mère, sa secrétaire, reprendre l’entreprise familiale, ça semble un bel avenir pour les descendants, et dans ma famille, nous étions deux. Je suis né trois ans plus tard que ma grande sœur, Stella Amélie Evans. Pourquoi ce n’est pas elle, que mes parents voulaient voir notaire ? En fait, c’était le cas au début, mais quelque chose va faire que ce point de vue va rapidement changer.

Serait-ce par conservatisme, mon père aurait voulu que ce soit un garçon qui reprenne l’entreprise familiale, mais quand ils ont vu comment je me comportais, que j’étais hyperactif, que je ne voulais rien savoir de l’école – en fait, ce que je n’aimais pas, c’était rester en place pendant toute la journée, moins de cours, plus de récréation, vous ne voyez pas que l’école, ça tape sur les nerfs des enfants, vous ne vous êtes jamais demandés pourquoi ?. La seule chose qui me permit de ne pas être renvoyé – non pas parce que je faisais des mauvais coups, parce que les professeurs en avaient marre de me voir grouiller -, c’est le sport. Le football américain surtout, me permit de me défouler, et finalement, être tranquille quand venait le temps de l’être.

Cette partie de mon enfance, en fait, on s’en moque un peu, cela n’explique en rien pourquoi mes parents voulaient tellement que je sois notaire à une période de ma vie. Quand j’étais adolescent, cela s’estompa quand ma sœur entra à l’université en droit, donc pour éventuellement devenir notaire. Moi, je pus faire ce que je voulais, essayer ce qui me plaisait, et c’est ce qui me convenait le plus. Mes parents me laissaient finalement choisir ce que je voulais, et je commençais vraiment à envisager des études en criminologie, ou encore d’aller faire le camp d’entraînement pour devenir policier. J’avais besoin d’action dans ma vie, ça, c’était évident. Mes parents étaient d’accords avec mon choix de carrière, jusqu’au moment où, j’étais sur le point de faire mon inscription, que tout a basculé.

Le 11 septembre 2001, New York, de nombreuses vies ont été enlevées, mais l’une d’entre elles, c’était celle de ma sœur, qui partait en voyage avec des amies pour célébrer la fin de ses études de droit et son admission au barreau. Cette perte me fit énormément de mal, parce que même si nous avions des goûts différents, j’adorais ma sœur, c’était ma meilleure amie, ma première confidente, celle qui n’avait jamais dit quoi que ce soit à mes parents concernant mon avis sur leur comportement, leur insistance sur mon choix de carrière. Le deuil aurait pu être beaucoup plus simple si soudainement, mes parents ne m’avaient pas arraché les papiers d’inscription des mains pour m’inscrire en droit à NYU. Moi, c’était hors de question que j’y aille, parce que non seulement, je ne voulais pas prendre la place de mon père, mais en plus, je trouvais que c’était une insulte à la mémoire de ma sœur. Le lendemain matin, je faisais mes valises, et je partais vivre chez mon meilleur ami, et nous partîmes tous les deux étudier à l’académie militaire de West Point.

« Maxime, tu deviendras agent pour la sécurité du Président des États-Unis d’Amérique »

Moi ? En fait, je ne l’aurais jamais cru jusqu’à ce que je sorte de West Point. En fait c’est mon meilleur ami qui m’a inscrit à un camp d’entraînement supplémentaire, et voilà où je me suis retrouvé, à Washington, parmi une équipe de beaucoup d’hommes à veiller à la sécurité du président américain. Tous des hommes bien entraînés, disciplinés, qui répondent au quart de tour, qui ne font jamais quoi que ce soit de travers, pas même se gratter le nez. Moi, je faisais partie de ces hommes, je m’étais intégré à l’équipe, toujours prêt en cas d’urgence, croyant que j’étais invincible, mais je ne l’étais pas.

Un soir, durant une opération, je fus attaqué par un groupe de personnes et je reçus une balle au niveau de l’abdomen, en plus d’être électrocuté. Je m’en sortis assez bien, mais j’ai gardé deux séquelles majeures : La première, mon fameux tic à l’œil gauche, et ensuite, le fait que je ne pourrais plus jamais faire cet emploi. Je commençais à m’habituer, à même aimer cela, ce fut donc une énorme perte. Je fus obligé d’apprendre à vivre avec, mais aussi à vivre avec mon tic, qui faisait tourner les têtes de bien des jeunes femmes, et ce fut quand je me regardai dans un miroir que je compris : ce tic ressemblait à un clin d’œil flirteur, et mer**, impossible d’avoir une relation stable avec ça…

« Maxime, tu vas être marié et bientôt papa »

Oui, et ça fait de moi le plus heureux des hommes. Après cet incident, quand j’étais au chômage, je me rendis à contre-cœur au mariage de mon meilleur ami, et c’est là que je la rencontrai, elle. Jane, pour qui j’eus un coup de foudre, comme ça ne m’était jamais arrivé auparavant. Nous discutâmes, échangeâmes nos numéros, et je sus tout de suite que je serais capable d’aller au bout du monde avec elle, que je serais toujours là pour la protéger, la chérir. Ça, c’était il y a cinq ans.

Aujourd’hui, ça n’a pas changé. De retour à New York, j’ai trouvé un emploi d’inspecteur de police, sur le terrain, évidemment. Il y a toujours de l’action dans ma vie, mais j’ai compris après mon accident que je voulais quelque chose de plus simple, de plus stable, avoir une famille, vivre ma vie tranquillement, et maintenant, à vingt-huit ans, c’est ça que je fais. Il y a quelque temps, j’ai demandé Jane en mariage, et celle-ci m’a appris qu’elle était enceinte, faisant de moi l’homme le plus heureux du monde. Je suis impatient d’avoir une vraie famille, et une chose est certaine, jamais je ne pourrai imposer à mes enfants mon choix de carrière, parce que moi, ça m’a enlevé tout lien que j’ai avec mes parents.

(c) enchanted

«THE CITIZEN.»

Living our lives in our way

••• Quel est votre lien avec un "surdoué" ?
« Le seul « surdoué » que je connais fait partie de ma famille par alliance. Il s’agit de la cousine de ma fiancée, Eden Gallaway. Puisqu’elle a été enlevée quand elle était enfant, je ne l’ai évidemment pas connue, ne serait-ce que par les informations que j’ai trouvées sur elle dans le registre dans la police à la demande de Jane et de sa sœur, Ashley. Je ne la connais pas, mais je ne laisserais jamais ma fiancée souffrir de cette disparition, et je ferai tout pour que cela se règle le plus rapidement possible. »

••• Comment avez-vous vécu sa disparition ?
« Sa disparition, à vrai dire, je ne l’ai pas vécue, ou du moins, pas directement. J’ai vu comment cela a affecté Jane, et voilà pourquoi cela m’affecte aussi. J’en ai entendu parler pour la première fois quand elle et Ashley m’ont demandé de faire des recherches, voire une enquête à ce sujet, et comme je ne suis pas capable de refuser quoi que ce soit à ma fiancée, j’ai accepté. »

••• Essayez-vous de retrouver cette personne disparue ou d'en comprendre plus sur cette disparition ?
« Comme c’est mon métier, oui je tente de trouver cette personne, en faisant fi le plus possible du lien familial que nous partageons. Je pensais que ça allait être simple, parce que je fais ça à tous les jours, mais plus je creuse, plus je trouve des éléments, éléments d’un puzzle qui commence à être de plus en plus difficile à reconstruire. Maintenant, je ne cherche pas seulement sur Eden, il faut que je cherche plus que ça, si je veux tenter de parvenir à mon but. »