Cameron Dean Richardson

FEAT.ALEX PETTYFER.

NOM ET PRÉNOM Cameron Dean Richardson DATE DE NAISSANCE 25/10/1986 LIEU DE NAISSANCE Houston ÂGE 24 ans STATUT Celibataire EMPLOI Sans emploi ORIENTATION SEXUELLE Hétéro GROUPE The Insider

“ CARATERE

Je suis une personne comme les autres bien que je n'eu pas la chance d'avoir une vie normale. J'ai des qualités et des défauts, plus ou moins attachant ou ennuyeux. Je suis fort athlétique, ce n'est pas pour rien que ma spécialisation se rapporte à tout ce qui touche au terrain. Je suis fort mais aussi habile et très agile ce qui me permet d'être bon en pas mal de différent sport, il n'empêche que le but ultime de ma préparation physique est de devenir une machine de guerre. Il n'empêche que je suis plutôt têtu, voir aussi têtu qu'un âne, ce qui n'est pas véritablement compatible avec la prise en compte des ordres que je reçois. De plus, je suis impatient et j'ai du mal à attendre qu'on se décide, ce qui ne pallie en rien ma grande nervosité. J'ai un peu de mal à gérer mes nerfs et il n'est pas rare que je me mettes à penser à des stratégies d'échec afin de me calmer et arrêter mes sortes de crises d'angoisses. Enfin, ça va encore je suis plutôt drôle, tout du moins c'est ce que j'ai pu en déduire des sourires et des rires légers que j'ai réussis à arracher à certains des pensionnaires et même des membres de l'équipe nous entourant. Je pense que c'est pour cela que tout le monde me trouve amical, je n'ai pas une mine renfrogné et je fais de mon mieux pour conserver un sourire. Il n'empêche que je suis méfiant. On ne peut malheureusement pas faire confiance à n'importe qui et par les temps qui courent il vaut mieux savoir tenir sa langue. Pour ce faire j'ai la chance d'être organisé autant dans les choses que je fais que dans mes pensées. J'analyse et je trie les informations et je ne les ressors qu'au bon moment. D'un niveau plus personnel et nous allons dire plus "humain" je suis une personne très jalouse et protectrice. Je n'aime pas qu'on s'approche de mes amis, encore moins lorsqu'il s'agit d'Eden, de mon Eden. En plus d'être doté d'une jalousie qui parfois me paraît maladive, je suis protecteur. Mes amis sont un peu les seules personnes qui s'approchent un tant soit peu d'une famille. Je serai capable de tout pour eux, j'ai déjà dû testé cet attachement et pour ce faire je suis toujours prisonnier. Sinon, j'ai tendance à souvent passé une main dans mes cheveux sans trop le remarqué, quand je suis soucieux ou que je réfléchis je pince l'arrête de mon nez sans y prêté attention. Je me mordilles aussi souvent la lèvre inférieure quand je suis gêné ou lorsque je ne sais pas quoi dire. C'est une ébauche assez complète de ma personne.

“ POINT FORT/ POINT FAIBLE

Je suis une personne faite pour le terrain, je suis très bon au combat à main nue, je suis capable de me servir d'une arme, même si je connais beaucoup de personnes bien meilleures que moi, mais surtout je sais m'adapter. En effet, je suis un très bon stratège, à vrai dire j'ai toujours été doué aux échecs, c'est mon jeu préféré, mais je me débrouille très bien à tout autres jeux de stratégies. C'est de cette manière que je me suis découvert des capacités non négligeable quant à l'élaboration de stratégie militaire. Je suis apte à prendre des décisions, j'analyse, je réfléchis, je conclus. Ainsi prendre les commandes d'une armée ne me parait pas compliqué, surtout que je suis tout autant capable d'aller sur le terrain tout comme les hommes que je pourrai diriger. Cependant j'ai un très mauvais instinct de survie. A choisir entre moi et mes proches je serai incapable de me sauver. Ce qui est un handicape de taille lorsqu'on doit être sans coeur et se battre. Je suis trop protecteur et je pense trop aux personnes que j'aime, c'est un peu comme si je me sabotais moi même. Je suis capable de m'adapter, d'échafauder des plans pour m'en sortir, mais si j'avais le malheur de ne pouvoir que me sauver ou sauver un ami, mon plan tomberait en morceau et je resterai là à regarder mon ami s'échapper. J'en ai déjà fait les frais et malgré les heures et les heures de tortures que j'ai dû subir, je n'éprouves aucun regrets. A mes yeux c'est naturel, il n'empêche que pour certain ça peut paraître stupide et contradictoire. Je serai capable de mener une armée à l'échafaud, toutefois il me suffit d'une personne pour réduire à néant tout mes plans. C'est un sacré bâton coincé dans mes roues, c'est pourquoi dans mes plans je réfléchis plus à la manière de sauver le plus de monde qu'à atteindre le but fixé le plus rapidement. Je subis de nombreuses réprimandes au centre où on cultive le "chacun pour soit" et l'esprit solitaire.

(c) MORRIGAN

«MY STORY, MY LIFE»

« On a tous en nous, une ou deux blessures qu'on veut que personne ne touche.»

Jensen... un prénom. Un souvenir ? Je ne me souviens plus très bien. Avant mes 6 ans tout est très flou, tout est trop flou. Quand j'y repense j'ai l'impression de vouloir me rappeler un nom que je n'ai jamais entendu. Plus j'y pense et plus les souvenirs s'enfouissent dans mon crâne de tel manière à ce que je ne puisse plus croire en la récupération de ceux-ci. Il paraît que parfois suite à un traumatisme on préfère oublier des choses, c'est certainement le cas pour ma part car à mes yeux il n'y a pas d'avant "Le centre", il n'y a jamais eu d'avant et pourtant parfois je me rappel de détails, d'images. Parfois j'en rêve. Je rêve d'une voiture supposées m'emmener loin, je crois que j'allais à l'école, je ne suis pas sur. Ou bien je suis devant une école et j'attends. Qu'est-ce que j'attends ? Je ne m'en rappel pas et ça me perturbe. Ce sont des images qui ne sont pas nette, la réalité se mélange très certainement à mes rêves, à ce que j'aimerai que ma vie fût avant d'être ici. J'aurai aimé avoir une mère et un père aimant, pourquoi pas un frère où une soeur. Pourtant je ne m'en rappel pas. Il y a bien un autre enfant qui attend avec moi dans mes rêves, cependant quand le 4X4 noir s'arrête devant nous, je suis seul à monté. J'aimerai pouvoir retrouver un peu plus de mon passé, autre chose que c'est fragments disparate et bien souvent sans sens. Mes premières années sont comme une brise marine qui vient m'effleurer de temps à autre sans que je ne puisse jamais pleinement l'attrapée. Je me retrouve alors pareille à un chat qui fixe le faisceau d'une lampe de poche et qui en le voyant bougé contre le mur cherche vainement à l'attraper. Mes pensées m'obsèdes et je n'arrives pas à trouver le sommeil allonger sur ce matelas dur et froid. Je sais que j'ai besoin de repos, mon corps endoloris à besoin de repos, mais je n'en peux plus d'être l'esclave de mes songes. Le monde onirique ne m'a jamais paru plus vicieux que depuis que je suis persuadé que c'est de mon passé que je rêve. Je me retourne encore et encore, incapable de trouver le sommeil perdu dans mes pensées à cherché une voie de sortie afin de retrouver mon passé. Cependant je n'ai pas la clé, je l'ai perdue il y a bien trop d'année. A croire que je préférais ne pas me rappeler. Pourtant, comme à mon habitude je finis par plonger, doucement, lentement, dans un sommeil cotonneux et doux. Cependant ma nuit sera longue, même si j'ai trouvé le sommeil, je ne trouverai pas ce repos tellement mérité comme ça m'arrive parfois. Au matin, c'est en sursaut que je me réveil deux minutes avant que les six heures ne sonnent. J'efface la pellicule de sueur qui se trouve sur mon front et je pousse un soupir voyant Chace dormir. J'ai horreur de ces nuits d'une blancheur immaculé où mes rêves me rappellent mon passé et où je suis incapable de me reposer.

(c) TUMBLR


Elle m'a dit qu'elle se demandait si elle saurait reconnaitre l'homme de sa vie, et même si ça existait, un "homme de la vie". Je lui ai répondu que je n'en savais rien. J'avais envie de lui dire que, lorsque le coeur bat d'une certaine façon, lorsqu'on se retourne le soir dans son lit d'une certaine façon et que l'on ne peut pas dormir, lorsqu'on a parfois très faim et parfois pas du tout, lorsqu'on ne pense plus aux autres, à soi, c'est certainement de l'amour.

Assis dans le réfectoire, on est tous assis à la même table, des surveillants nous regardent, mais reportent bien vite leur attention sur d'autres pensionnaires. Chace, Quinn, Eden et moi sommes souvent ensemble, ils n'empêchent que nous sommes discret. Bien loin des effusions amicale que certains livres retranscrivent. Nous ne parlons à coeur ouvert que lorsque nous sommes sur de ne pas être écouté, nous ne nous affichons que lorsqu'il n'y a personne pour voir. Mon pale repas me faisant face je n'ai pas envie plus que cela de manger, sincèrement, ce n'est pas du grand art en matière de nourriture, il n'empêche que sans ça on ne saurait pas tenir le coup. Les entraînements nous poussent en dehors de nos retranchements et nous prennent beaucoup d'énergie. Enfin c'est mon cas. Chace me donne un coup de coude avant de me souffler une blague à l'oreille, j'arbore un léger sourire qui s'affiche presque aussitôt sur le visage de nos deux comparses féminine. Ma fourchette à la main je fixe Eden et me perd dans sa contemplation. Je l'appréciais véritablement, cependant était-ce normal que je fus jaloux sans raison ? Était-ce normal que je puisses me mettre à la fixer et à dériver aussitôt dans des pensées toutes plus douce les unes que les autres ? Je ne connaissais pas l'amour, l'amitié je n'en connaissais que ce que nous avions réussit à recréer entre les murs de cette prison aseptisé aux sentiments. Toutefois mes yeux se perdent sur la courbe de son visage, dessinant ses pommettes glissant sur ses joues jusqu'à s'échouer sur ses lèvres sans que je ne puisse me retenir. C'est alors que la main de Chace s'abat sur le sommet de mon crâne alors qu'il dit en fanfaronnant. « Fait attention tu vas bientôt tomber le nez dans ton assiette. » Il était trop tard pour se rattraper, l'hilarité avait déjà contaminé la table sans pour autant être trop voyante. Les deux filles et mon meilleur ami se moque de moi alors que je souris gaillardement faisait mine de ne pas prêter attention à ce que Chace disait. C'était quand même moi le comique de la bande. Mettant un peu de purée dans ma cuillère, je la plaçais en équilibre sur le rebord de la table avant de claironner : « Vous savez ce que ça fait un teste physique qui tournent mal ...? Un surveillant mal léché.» Au même moment j'abattais ma main sur le manche de la cuillère qui projeta son contenu en direction d'un surveillant occupé à regarder ailleurs. La purée vint s'écraser sur son épaule alors que tranquillement, comme si de rien était je remettais mes couverts en place me remettant à manger. « Qui a fait ça ?! Si je trouve celui qui a fait ça je vais lui faire passer un sale quart d'heure. » Mon faciès totalement exempt d'émotion je me remets à fixer Eden me faisant face avant de lui offrir un léger sourire. Il n'y avait rien à dire, lorsqu'ils étaient là la vie semblait moins lourde. Lorsqu'elle était là la vie était moins lourde.

(c) TUMBLR
J’aime bien ce verbe « résister ». Résister, à ce qui nous emprisonne, aux préjugés, aux jugements hâtifs, à l’envie de juger, à tout ce qui est mauvais en nous et ne demande qu’à s’exprimer, à l’envie d’abandonner, au besoin de se faire plaindre, au besoin de parler de soi au détriment de l’autre, aux modes, aux ambitions malsaines, au désarroi ambiant.
Résister, et… sourire.

Tout était prévu, les surveillants venaient de faire leur ronde et je me repassais le plan dans ma tête. Sortir de nos chambres, rejoindre les filles, se diriger vers le premier poste de surveillance et les mettre hors d'état de nuire. Prendre les clés, prendre des armes, continuer la progression. Surtout ne pas s'arrêté, nous devions ne jamais nous arrêté c'était aussi simple que cela. Bien sur, il était d'autres détails que nous avions réglés au millimètres prêt. J'avais étudié les rondes des gardes imaginés un moyen de sortir, quel était le chemin le plus court, par quel endroit passé ? Quel couloir était le moins emprunté etc. Tant et si bien que nous sommes arrivés à l'extérieure de la bâtisse centrale. Me retournant pour voir Quinn et Eden en train de me suivre moi et Chace, je plaquais mon ami contre un mur attrapant la main d'Eden alors que Quinn se cachait dans l'ombre avec nous. Un garde passa sans nous voir avant que nous lui sautions dessus comme un seul homme. Tirant son corps dans l'ombre afin de le cacher nous continuons notre progression. Je serrais toujours la main d'Eden dans la mienne. Celle-ci était d'une douce chaleur que je n'avais l'habitude de sentir. Mon coeur subissait des battements erratique, je mettais ceux-ci sous le stress de notre évasion et la fatigue qui s'accumulait. Rien n'allait nous empêcher de nous en sortir, nous allions trouver la liberté, elle était au bout du chemin, encore deux postes de gardes et nous serions dehors, encore deux postes et nous aurions réussit. Chace se jeta sur le premier homme qui sortit du poste alors que Quinn tirait sur le second. Tout se passa très vite, c'est alors que la sirène retentit. Ma main se resserra un peu plus fortement sur les doigts d'Eden, j'avais peur de lui faire mal et pourtant je ne pouvais pas lâcher sa main. J'étais comme un naufragé dans la mer qui se raccrochait à sa bouée de sauvetage. Plantant mon regard quelques instants dans le sien, je détournais les yeux pour voir Chace qui d'un signe de tête m'informait que nous étions sur la même longueur d'onde. Regardant Quinn puis Eden tour à tour, je finis par tendre mon pistolet à Eden, elle en aurait plus besoin que moi. « Allé y, on les retiens... » Le visage d'Eden sembla se décomposer l'espace d'une seconde alors qu'elle soufflait d'un ton ferme et résolu : « Non ! On doit partir ensemble... tout les quatre ! » De son côté Quinn essayait de faire céder Chace pour que nous partions avec elles, cependant toutes deux savaient que c'était impossible. J'attrapais la seconde main d'Eden tout en lui disant pour la rassuré : « Ce n'est pas grave, on sortira un peu plus tard, promis... allez y, maintenant avant qu'ils n'arrivent ! » Je lui lâchais la main alors qu'avec Chace nous nous retournions vers les surveillants qui commençaient à arriver, Quinn et Eden disparaissait dans notre dos se dirigeant vers le dernière postes presque dehors déjà alors que mon poings s'abattait sur le menton du premier garde. Il nous suffisait de les retenir quelques minutes, le temps que Quinn et Eden sortent. Je me jetais sur un autre garde alors que deux autres essayaient de me maintenir, ils avaient pour ordre de nous avoir vivant, nous étions trop proche pour qu'ils ne songent à tirer et encore ils en seraient capable. J'entendis alors un coup de feu ainsi qu'un cri à fendre l'âme provenant de mon dos. Continuant à taper je reçus un coup de matraque dans le dos avant de m'éfondrer au sol, Chace un peu plus loin se défendait encore bien et pourtant nous savions que ça ne servait plus à rien les filles devaient déjà avoir un pied dehors désormais. Un second coup de matraque vint me faucher dans l'estomac alors qu'un pied s'écrasait contre ma mâchoire. Un large sourire aux lèvres je reçus encore quelques coups avant que je ne sombre dans les ténèbres de l'inconscience. Il n'empêchait que je conservais mon sourire, maintenant je savais qu'ils ne les auront pas, jamais.

(c) TUMBLR
« On dirait que tous ceux qui ont voulu atteindre le Paradis se sont retrouvés en enfer..»

Mes poignets accroché au bar de fer du lit je tire dessus comme à mon habitude, ils ne sont pas encore là, mais les sédatifs ne font déjà plus effets. La pièce aseptisé dégage une ambiance froide et la seule chose que je désire c'est me sortir d'ici. Sur le coup j'avais du mal à pensé à Eden, Chace et Quinn. J'espérais que les filles s'étaient échappées et que mon meilleur ami tenait le coup car moi je n'en pouvais plus. J'étais au bout du rouleau, je n'aurai su dire depuis combien de temps j'étais là, ils me torturaient, me sédataient et partaient, ils me réveillaient, m'injectaient d'autres produits et recommençaient. Au final j'avais tant crier que ma voix n'étaient plus qu'un croassement informe. J'avais mal aux bras, mes jambes étaient endolorie et je ne savais même pas dans quel état étaient mon corps, mon morale quant à lui étaient bien bas. Je ne savais pas encore combien de temps ils avaient prévu de me garder là. Qu'attendaient ils au fond ? Que je parle ? Que j'explique quoi ? Je n'avais rien à dire, Quinn et Eden devaient s'être évaporées dans la nature et je ne vivais plus que pour ma prochaine tentative d'évasion. Plus mes pensées s'éclaircissaient, plus je pensais à mes compagnons d'infortunes. Un jour ils m'avaient montré Chace qui étaient mal au point. J'avais vu son corps plein de coup, son arcade en sang, son visage tuméfié et méconnaissable. Ils cherchaient à me briser et je faisais de mon mieux pour tenir, mais j'avais mal. Tellement mal que j'aurai fait n'importe quoi pour qu'ils arrêtent, je les aurais supplié s'ils le désiraient, je les supplierai tant qu'il faudra je voulais retrouver mon lit froid, je voulais retrouver ma routine, je voulais sortir de cette pièce vivant. Je voulais vivre, j'avais encore trop de choses à vivre. « Soit gentil aujourd'hui Cameron s'il te plait... ne crie pas de trop. » Son sourire sadique me glaça le sang alors qu'une nouvelle aiguille se plantaient dans mon bras. Mes membres gourds se firent plus douloureux que jamais alors qu'un feu liquide se répandaient dans mes veines, j'avais mal, j'avais mal mais aucun son ne sortait de ma bouche. On me détacha alors que j'étais incapable de faire un quelconque mouvement pour me rebeller. Mes membres étaient douloureux, lourd et mort. On me tira jusqu'à une chaîne suspendu au plafond avant d'attacher mes mains. Je me retrouvais pendu par celle-ci à fixer cet homme au regard froid et aux yeux sombres. Pétrifié, je savais que ce n'était que le début de la journée, il était frais, prêt à me foutre une raclée alors que j'allais être incapable de répondre à ses coups. Son poings s'abattit dans le creux de mon estomac alors que son sourire sadique semblait être la seule chose à laquelle je pouvais penser. Recevant un autre coup je sombrais dans mes pensées gémissant de douleur sans pouvoir réprimer les petits cris qui commençaient à s'échapper de ma gorge. Et pourtant j'aurai voulu être loin, j'aurai aimé voir un autre sourire... Eden... j'espérai qu'elle allait bien... Eden... C'était mon seul moyen de ne pas tomber trop bas... Eden... Des larmes roulèrent le long des mes joues sans que je ne pu les retenir. « Je t'ai connu plus dur Cameron, tu ne pleures pas pour ton petit camarade presque mort, mais quand il s'agit de pleurer pour toi tu as des larmes à revendre. » Je savais qu'il cherchait à me briser et pourtant j'étais incapable de lutter. De plus en plus de larmes vinrent s'écraser sur le sol alors que je mordais ma lèvre inférieure à sang tentant de réprimer les gémissement qui s'échappaient de ma gorge. Je voulais mourir... Eden, je lui avais dit qu'on sortirait, mais je voulais mourir. Je lui avais promis, mais je voulais mourir. Je n'en pouvais plus, j'en pouvais plus je voulais crever. Qu'il m'achève, qu'on vienne m'achever, une balle dans le crane, une overdose de sédatif, n'importe quoi qu'on vienne m'achever bordel ! La chaîne me retenant céda alors que je m'écrasais sur le sol amorphe et incapable de faire un geste. Ratatiner sur moi même je sentis qu'on m'attrapait par les cheveux alors que mon geôlier souffla dans un sourire sadique : « Alors, on a encore des envies d'escapade ? Et tes petites copines, où sont elles ? Vous aviez un plan, où deviez vous allez ...? Réponds ! » Mon crâne se fracassa au sol une fois... deux fois, alors qu'il perdait le contrôle. La porte s'ouvrit à nouveau alors que le sang coulait le long de ma tempe, ma vision se troubla alors que les voix se firent plus lointaine. Allais-je finalement mourir ? Ne me réanimé pas, par pitié, ne m'infligez pas encore cela je ne le supporterai plus, je ne le supporterai pas.

(c) TUMBLR
« Dans la vie, si tu tombes sept fois faut te relever huit fois. Autrement dis, à force de te relever, tu finis par gagner.»

Je me suis finalement réveiller dans ma chambre, dans mon lit bien connu. Je n'avais plus de lien qui me liaient à mon lit, je pouvais bouger. Cependant je me sentais mal. Nauséeux et trop mal que pour faire un quelconque mouvement. Levant le bras je pu voir les nombreuses traces de piqûres que celui-ci arborait. Une douleur intense se répandit alors dans tout mon corps. Je ne savais pas que je n'étais pas au bout du chemin, j'étais sortit du tunnel, pourtant on pouvait toujours tomber plus bas. Ce jour là je suis resté au lit toute la journée, on m'a apporté à mangé au lit et on m'a aidé à me sustenter. Je dus prendre une bonne dizaine de cachets différents avant que je ne m'écrases d'un sommeil médicamenteux. La même routine perdura quelques jours avant qu'on ne me pousse à m'exhiber devant mes camarades. Je n'osais pas me fixer dans une glace, cependant je savais que petit à petit j'allais mieux. J'avais encore mal par moment, mais en peu de temps j'avais reprit l'entraînement. J'avais retrouvé cette optimisme qui me caractérisait ainsi que mon meilleur ami. Nous avions tout deux des séquelles de notre descente aux enfers, il n'empêchait que toutes les douleurs du monde valait la liberté. Toutes les douleurs du monde valaient la liberté d'êtres chères. Je savais que Chace se demandait où en était Quinn, de mon côté j'espérais que tout allait bien pour Eden. Ça m'aurait tué de la voir revenir à la suite d'un traqueur suintant le devoir bien fait. J'espérais que tout allait bien pour elle et un mois plus tard je recommençais à dessiner les premiers traits de l'ébauche d'un plan. Je voulais les revoir, je voulais les retrouver. Nous devions être dehors Chace et moi, cette fois-ci ça marcherait. Nous étions dur tout les deux et malgré les plaies encore ouvertes de nos heures de torture, je savais qu'il était aussi prêt que moi à tenter l'impossible pour sortir. Il ne nous restait plus qu'à trouver un moyen et à ne pas nous rater cette fois-ci.

(c) MORRIGAN

«THE INSIDER.»

Save us from the hell .

••• Quelle est votre spécialité dans le Centre ?

Jusqu'à mes 18 ans j'ai suivis ce qu'on pourrait appeler le cycle "normal" du centre. Par la suite suivant nos capacités nous nous dirigeons vers la branche qui nous correspond le plus et dans laquelle nous sommes le plus performant. Pour ma part, je suis une spécialisation dans tout ce qui a un rapport avec les attaques sur le terrain. Plus que d'améliorer mes capacités physiques et mes aptitudes au combat je travail afin d'améliorer ma capacité à élaborer des stratégies, à monter des plans et autres. Je suis aussi bon au combat qu'à la place de celui qui doit prendre les décisions. Le centre conscient de cela fait tout pour me faire atteindre le paroxysme de mes capacités en me faisant travailler aussi durement physiquement que mentalement.

••• Avez-vous déjà envisagé ou essayé de vous évader du Centre ?

Bien sur que je désire partir du centre, qui n'en a pas rêver ? Pouvoir goûter la liberté, sentir les embruns d'un ailleurs, d'un autre part où la liberté n'est pas qu'une utopie. J'ai déjà essayé de m'évader. Nous étions quatre, Chace, Eden et Quinn. Notre plan était parfait, enfin aussi parfait qu'un plan puisse l'être. Tous les facteurs de risques avaient été étudiés, nous avions observer, conclu avant de nous lancer. Cependant, l'alarme se déclancha brisant nos rêves et nous forçant à faire un choix. Quatre personnes n'auraient pu s'échapper, il fallait quelqu'un, une personne au minimum, pour les retenir. D'un commun accord tacite Chace et moi sommes resté réduisant en cendre cette espoir que nous nous étions forgé. Eden et Quinn on réussies à s'enfuir, c'est tout ce qui comptait, même si ce que j'ai du subir m'a donné envie d'être achever plus d'une fois.

••• Comment voyez-vous le monde extérieur?

Je ne sais pas trop. A mes yeux il est chimérique. J'ai parfois des souvenirs, des lambeaux de mémoire qui me reviennent. Je crois que ce sont des fragments de souvenirs de quand j'étais enfant, une voiture, une route. Je ne me souviens pas bien, le monde je ne l'imagine pas parfait. J'en ai fait une ébauche à travers les livres que j'ai lu. Il y a des guerres, il y a des morts, mais il est aussi des mots important qui le fédère : l'amour, le bonheur, la famille. Des mots que je ne connais pas, des idées imagés que je n'arrive pas à comprendre. J'aimerai connaître le monde, j'aimerai le confronter. J'aimerai savoir si il est aussi imparfait que ce qu'on le conte, mais en attendant je me contente de l'imaginer