KELSEY LULLABY JOHNSON

FEAT. NINA DOBREV

NOM ET PRÉNOM Kelsey Lullaby Johnson DATE DE NAISSANCE Le 23 janvier 1989 LIEU DE NAISSANCE Paradise ÂGE 22 ans STATUT Célibataire EMPLOI Sans emploi ORIENTATION SEXUELLE Hétéro GROUPE The insider

“ CARATERE

Kelsey est une femme athlétique, elle aime beaucoup la natation, qu'elle a apprit à perfectionner au centre. Cette sensation de liberté, sous l'eau, c'est ce qu'elle préfère, ce qui lui fait oublier l'espace de quelques temps, la réalité. C'est également une séductrice, elle est charismatique, et elle en est consciente, elle aime jouer avec les hommes, même si elle n'éprouve aucun sentiment pour eux, elle les manipule. Le mensonge, un de ces défauts, mais qui peut parfois s'avérer très utile pour se sortir des situations des plus embarrassantes, ce qui est très fréquent chez la jeune femme. Elle est ambitieuse, et est persuadée qu'elle sortira un jour du centre, qu'elle retrouvera celui qu'elle aime, au dehors de ces murs, mais aussi sa famille, elle sait qu'elle en a une, mais ne se souvient pas vraiment de la vie quelle menait avant d'être emmenée au centre. Elle se donne les moyens de réussir chaque chose qu'elle entreprend. Kelsey est souriante, malgré ce qu'elle vit, la jeune femme est positive, car au lieu de ressasser son passé, elle se projette un avenir heureux. Elle est étourdie, trop étourdie, ce qui peut lui couter très cher, et elle sait que ce défaut pourrait l'empêcher d'atteindre son but : sortir du centre. La jeune Johnson est orgueilleuse, a un égaux surdimensionné et une grande confiance en soi, ce qui entraîne forcément un certain snobisme. C'est aussi une jeune femme compréhensive et gentille, qui fera tout son possible pour aider ceux qui lui sont chers. C'est un caméléon, et est donc d'une grande intelligence. Maligne, Kelsey sait comment bien parler pour s'éviter les ennuis, quand elle le peut.

“ POINT FORT/ POINT FAIBLE

Le point fort de Kelsey est d'être un caméléon. Elle sait facilement s'adapter à toutes les situations, même les plus compliquées ou imaginables possible. Elle sait quoi dire, et à quel moment, ainsi que la façon dont il faut agir. Son point faible, quant à lui, est qu'elle déteste les sports de terrain, se battre, les sports violents, de combats. Tous les entrainements du centre, et elle est obligée d'y participer, comme tout le monde. Cependant, elle aime beaucoup la natation, et le sauvetage. Ce qu'elle aime, dans la natation, c'est que l'on se sent libre, que l'on s'évade, comme si le centre n'existait pas. Dans le sauvetage, le fait de se sentir utile, de sauver des vies, de faire quelque chose par plaisir, et non par obligation.

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«MY STORY, MY LIFE»

L'enfer c'est de s'apercevoir qu'on n'existe pas et de ne pas y consentir.

C'est vague... a travers les yeux d'un enfant. Le souvenir d'un prénom, de ce prénom : "Hailey". Des ombres, des formes, qui se dessinent, que je n'arrive pas à reconnaître, à distinguer. Des cris de joie aussi, un foyer. Une personne qui s'approche, me prend dans ces bras. Ce sont les seuls souvenir que j'ai de ma famille, cet amour. Je sais simplement que j'en avais une, que j'avais une soeur. Mais j'ignore tout d'eux, tout s'est perdu dans les méandres de mes souvenirs.
C'était un jour de pluie, le jour de mon enlèvement, je me souviens de ces gouttes d'eau, battant les vitres teintées de la voiture noire, cette grille, qui me séparait des ravisseurs, comme dans les fameuses voitures de police américaines. Il paraît que mes souvenirs restent flous, car je ne désire pas les connaître, qu'ils me feront souffrir, et qu'intérieurement, je les rejette, pour ne pas avoir à affronter la douleur de les avoir perdus.
Je me rappellerais toute ma vie, du moment où ce fer brulant est venu à la rencontre de ma nuque, marquant, celant mon entrée dans le centre, mon appartenance. Un code barre, faisant de moi un objet. Un objet à qui on donna le nom de Kelsey. J'ai toujours partagé ma chambre avec Joy, qui est avec le temps, devenue une sorte de confidente à mes yeux, la seule à qui je peux m'ouvrir, sans avoir peur d'être trahie, les épaules sur qui pleurer, me reposer, celle qui m'écoute, celle qui me console, celle qui sera toujours là pour moi. Joy est ma meilleure amie. Nous avons partagé les instants les plus durs, les plus intenses de nos vies ensemble. Depuis que nous avons dix ans, nous échangeons nos rêves, traitant uniquement de la liberté, de la vie qu'on aurait, qu'on pourrait mener hors de ces murs. Nos plans futurs pour tenter de nous évader, courir, à en perdre haleine pour ne plus jamais être retrouvés par les trackers. Personnes dépourvues d'âme et de coeur. L'école où nous serions allées, les gens qu'on n'y aurait rencontré. Toutes ces choses, ces choses qu'on ne connaît pas, qu'on aurait aimé faire, découvrir. L'apprentissage qui ne serait pas un entraînement préparant la bataille, un endroit paisible, entourées de personnes qui nous aiment. Mais cette vie, nous savions que jamais nous ne l'aurions, que ce n'était qu'un rêve, et cette marque, dans notre nuque, était là pour nous le rappeler à chaque instant où nous nous évadions de la réalité. L'amitié, l'entraide, est la plus belle chose que j'ai pu connaître ici. J'ai même commencé à aimer, le plus bel homme qu'il m'ait été donné de voir. Jake. Il me protège, il est drôle, gentil. Et je l'aime, je l'ai toujours aimé. Jamais je n'aurais pensé pouvoir éprouver des sentiments si forts, ils me dépassaient moi-même. Il m'a toujours protégé de la brutalité, la violence qui s'exerce dans le centre, prenant parfois pour moi, à ma place. Je l'ai toujours admiré, de par sa force, mentale et physique, son courage qui ne faiblit jamais. Dès le premier instant, sa prestance et son physique m'ont inexorablement attirés à lui. Même si au Centre, je n'ai jamais pût lui faire part de ce que je ressentais à son égard. Il sait que je tient à lui, et réciproquement. Cependant depuis peu, ce qui formait mon quotidien s'est vu bouleversé...

La passion est sourde et muette de naissance.

Jake s'est enfui, nous devions sortir ensemble de cet enfer, nous nous sommes fait la promesse. La promesse de nous retrouver. C'est avec lui que je veux passer le reste de ma vie, il compte tellement à mes yeux. J'ai tenté de m'enfuir avec lui, mais j'ai été récupérée, et ramenée au centre, alors qu'il a pût s'enfuir. Ma réadaptation a été difficile, plusieurs jours, enfermée seule dans une salle, une chambre noire, que seule une minuscule fenêtre de cinq mètres plus haut, éclairait. Nous n'avions, en punition, qu'un repas par jour, et le double de travail, à réaliser en autant de temps que les autres. A entendre les moqueries, les jurons du personnel du centre. Le plus étonnant soit-il est qu'ils sont biens souvent d'ancien détenus, ils savent ce que nous ressentons intérieurement, puisqu'ils l'ont vécu, mais pourtant, nous font la même chose, pour ne plus avoir à le vivre, au lieu de s'enfuir loin de Seattle, loin de cet enfer. J'ai souffert, souffert de cette solitude, n'ayant qu'une éponge, qu'un seau et qu'un lit pour seule compagnie. Durant trois jours, j'ai été bâillonnée à celui-ci, sentir la douleur dans mes articulations, mon corps entier brulait sous les cordes qui encerclaient mes poignets et mes chevilles, me coupant le sang, provoquant des hématomes, des tâches violacées sur ma peau. Me privant de douche, des seules distractions qui rendaient notre vie un peu plus gaie.

Jake et Joy sont ceux à qui je tiens le plus, je mourrai si il leur arrivait quelque chose. Joy a été rattrapée il y a quelques mois, par la trackeuse du nom de Chanel, et est revenue au Centre. Je suis contente de la retrouver, maintenant que Jake n'est plus là. Même si j'aurais de loin préféré la retrouver dehors. La vie qu'elle me raconte, ce qu'elle à vécu, à l'air tellement passionnant, tellement beau. Elle a même rencontré l'amour, il s'appelle Chris, et a eu sa première expérience amoureuse, un réel contact, avec lui, je n'ai pas encore eu cette chance, la chance de pouvoir montrer mes sentiments au grand jour.
Je sais qu'elle l'aime, tout comme moi j'aime Jake. Et je ferais tout pour l'aider à sortir du Centre avec moi, je sais ce qu'elle peut ressentir, d'être séparée de lui, puisque je ressens la même chose, cette sensation de vide, de détresse.
Oui, un jour je sortirai, avec elle, un jour, je trouverai la paix, la liberté. Et ce jour... sera le plus beau de ma vie.

La vie est un rêve, mais rêver n'est pas vivre.

Nous avons le temps de rêver au centre, c'est beau de rêver, mais c'est douloureux, lorsqu'on se rend compte que rien n'est réel. Lorsqu'on ouvre les yeux, et que l'on est projeté dans la vraie vie. La vie ou nous ne sommes qu'objets, la vie où l'on ne sera jamais heureux. La vie où tout bonheur, tout sentiment nous sera privé. La vie qui n'en est pas une. Pourtant l'on ne peut s'empêcher de rêver, c'est qui l'on est, ce que l'on est. Nous ne sommes que des hommes. Nous ne sommes pas faits pour lutter toute notre vie. Nous battre contre l'ouverture d'esprit. Pourtant, nous savions qu'il le fallait, nous battre pour notre liberté, nous relever, nous rebeller pour ne plus être enchaîné. Cette guerre constante entre deux camps qui n'avaient pas la même vision des choses, pas la même vision de la vie elle-même. Elle était devenue un fléau, et nous devions en sortir...

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«THE INSIDER.»

Save us from the hell .

••• Quelle est votre spécialité dans le Centre ?

Chaque personne du centre, à sa propre spécialité, celle où elle est la meilleure, la plus performante. En réalité, c'est un peu comme le bac, nous le passons à 18 ans pour nous spécialiser ensuite dans un domaine précis. Comparer le centre à une école, n'est certainement pas très logique, et c'est certainement le seul point à peu près semblable de ce que les enfants vivent normalement. Quant à moi, je me suis spécialisée dans la natation et le sauvetage. C'est un sport qui propose plusieurs options, travailler seul ou en équipe. Ce qui est véritablement un avantage.

••• Avez-vous déjà envisagé ou essayé de vous évader du Centre ?

Oui, j'ai déjà essayé de m'évader de cette prison, il y a quelque mois, avec l'homme que j'aime. Malheureusement, j'y ai été ramenée avant de ne pouvoir gouter à la liberté. Quand à lui, au moins, il est libre maintenant. Et je vais le retrouver, j'en suis certaine. Je vais me battre pour, quitte à souffrir. Si la douleur est le prix de la liberté, soyez assurés que je n'hésiterais pas un seul instant. J'ignore comment pour le moment, je l'attends, j'attends qu'il vienne me retrouver. J'emmènerai Joy avec moi, et jamais personne ne nous retrouvera, jamais plus je ne regagnerai le centre. Je préfère ne plus vivre, plutôt que me laisser exploiter.

••• Comment voyez-vous le monde extérieur?

Je vois le monde extérieur fait de bonheur, de joie, et ou les limites n'existent plus, où l'on est libres d'aimer. De prouver notre amour. Je sais qu'il n'est pas parfait, mais il ne peut pas être pire qu'ici. Et au moins, je pourrai vivre avec ceux que j'aime. Je sais qu'on peut y souffrir, qu'on peut y mourir, mais si on compare avec le centre, il n'y a pas vraiment de différence. Si ce n'est qu'on ajoute la liberté de penser, la liberté d'aimer, la liberté, en plus.