Lisa Rose Lightman

FEAT.LISA EDELSTEIN.

“ CARATERE

Alors alors, par quoi commencer. J'ai bien-sûr beaucoup de qualités comme de défauts. Mais allons-y commençons donc par les qualités, j'aime bien donner une bonne image de moi. Je pense pouvoir dire que je suis une femme plutôt patiente, même très patiente. J'essaie toujours de l'être dans n'importe qu'elle situation. Je suis également sympathique, souriante, amicale et sociable. J'aime me faire des amis et je m'en fais plutôt facilement en principe, j'arrive assez bien à sympathiser avec les gens. Je suis également ambitieuse et perfectionniste, ce qui m'a permis de réussir professionnellement. Je voulais devenir avocate et j'y suis arrivée. C'est grâce à mon ambition, à beaucoup de volonté et de travail. Je suis également un vrai cordon-bleu, j'adore cuisiner. Je suis passionnée de cuisine depuis mon plus jeune âge. J'ai commencé déjà par la pâtisserie puis ensuite je faisais un peu de tout. J'adore être dans ma cuisine pour préparer de bons petits plats.

Maintenant mes défauts. C'est plus difficile car on ose souvent pas admettre qu'on a ses défauts là. Ce sont souvent les autres qui nous les font remarquer. Vu que j'adore cuisiner, je suis également une vraie gourmande, j'adore gouter pendant la préparation et j'aime manger ce que je fais. Il peut m'arriver de me faire un fondant au chocolat comme ça rien que pour moi car j'en raffole. Je suis également une femme jalouse, même très jalouse. Petite, j'étais un peu jalouse de ma petite sœur car elle attirait l'attention vu son intelligence et aujourd'hui, je suis jalouse en amour. Je ne veux pas que mon mari regarde une autre femme que moi ni qu'une femme l'approche de trop prêt. Mais j'ai de la chance, Gregory n'a pas l'air de s'intéresser à d'autres femmes. Il ne regarde que moi et j'en suis ravie. Comme autre défaut, j'ai également curieuse. J'aime savoir tout sur tout le monde. Peut-être pas au point de devenir une vraie commère mais j'aime bien lire de temps en temps la presse people. Maintenant venons-en aux défauts que j'ai plus de mal à admettre, je suis têtue et impulsive. Mais ça c'est les autres qui le disent. C'est vrai que je pense être un peu têtue car quand j'ai une idée dans la tête, je ne l'ai pas ailleurs comme on dit.

“ POINT FORT/ POINT FAIBLE

Je pense que mon point fort est le fait que je me sois endurcie avec les épreuves que j'ai vécu. Je suis devenue plus forte. Le premier gros drame de ma vie et le plus douloureux fut la mort de ma petite sœur lorsque j'avais 15 ans. Ce fut un sacré coup dur. Je suis encore triste en y repensant. Ce drame a détruit toute ma famille et mes parents ont divorcé peu de temps après. Ce fut un autre coup dur, nous n'étions plus la jolie famille unie que nous étions. Nous n'étions plus une famille du tout. Mes parent ont eu beaucoup de mal à se reconstruire après ça. J'ai dû faire avec, il faut quand même vivre même après des épreuves comme celle là. Puis, à 28 ans je me suis mariée, je pensais que c'était le bon, l'homme de ma vie, qu'on serait heureux jusqu'à la fin de nos jours mais je me trompais royalement. Il était très violent. Il a commencé à me frapper une fois qu'on fut marié. Il avait comme des crises de folies où il s'acharnait contre moi. J'avais peur de lui. J'ai fait plusieurs séjour à l'hôpital. Il me demandait à chaque fois pardon et j'hésitais toujours à le pardonner mais je passais l'éponge. Mais il y a un jour, j'en ai eu marre. J'ai pris mes affaires et j'ai quitté la ville. Je lui ai envoyé les papiers du divorce par courrier. Je ne voulais plus le revoir. Ce mariage raté a aussi été une épreuve pour moi mais je m'en suis sortie.

En ce qui concerne mon point faible, c'est dur à dire, je crois que je n'aime pas me dire que j'en ai même si tout le monde en a. Je pense que c'est sûrement le fait que je peu devenir une vraie hystérique parfois. Il arrive que je pique ma petite crise de folie. Mais vu que je suis patiente, c'est qu'on m'a vraiment chauffé. La peur peut aussi me provoqué ce genre de crise où je hurle partout pendant plusieurs minutes.

(c) Coral Ballerina

«MY STORY, MY LIFE»

PETITE CITATION

Je suis née à Los Angeles. Je viens d'une famille qui fait partie de la classe moyenne. Mon père était employé dans une entreprise, il passait sa journée dans les bureaux et ma mère était esthéticienne. A l'âge de 10 ans, une autre petite fille vint intégrer la famille. Je n'espérais plus une petite sœur mais elle est enfin venue. J'étais vraiment très contente de l'accueillir dans notre famille. J'adorais m'occuper d'elle. Très tôt, on remarqua que ma petite sœur n'était pas une enfant comme les autres, elle était très éveillée et très intelligente. J'étais un peu jalouse parce qu'elle attirait l'attention sur elle mais je l'aimais tellement et j'aimais tellement qu'elle soit ma sœur que je n'y prêtais très vite plus attention.

Lorsque j'eus 15 ans, j'étais à un cour de théâtre et mes parents devaient venir me chercher avec ma petite sœur lorsqu'ils eurent un accident de voiture plutôt violent. Mes parents furent blessés et ma sœur ne survécu pas au choc. Je ne connais toujours pas les réelles circonstances de l'accident. Dès que j'ai appris la nouvelle, je me suis effondrée. Je n'en revenais pas, comment pouvait-elle être morte. Je ne voulais pas y croire. Je l'aimais tellement, j'aurais tellement voulu jouer encore davantage avec elle, la voir grandir, lui donner des conseils de grande sœur. Mais elle n'était plus là. Qu'est-ce que la vie peut-être cruelle parfois. J'eus beaucoup de mal à me remettre de cette épreuve, je n'ai jamais autant pleuré que quand j'ai su que je ne la reverrais jamais et pour son enterrement. J'ai pleuré de nombreux jours. Je n'étais pas la seule à être triste, mes parents étaient inconsolables. Ils s'en voulaient tous les deux pour l'accident. Ils se disputaient, avaient dû mal à se regarder sans penser à tout ça. Ils prirent donc la décision de divorcer quelques mois après le drame. Ma famille n'existait définitivement plus, elle avait volée en éclat à la mort de ma sœur. Je partis vivre avec ma mère. J'allais chez mon père qu'un week-end sur deux et pendant certaines vacances. Deux ans après leurs divorce, c'est mon père qui fut le premier à se trouver quelqu'un. Ma mère sortait aussi quelques fois avec des hommes mais rien de très sérieux. Il lui a fallu plus de temps pour se remettre avec quelqu'un.

Après le lycée, je décidai de partir faire mes études. Je pris un petit studio. Je voulais mon indépendance. Je décidai d'entreprendre des études de droit pour devenir avocate. J'avais toujours été bonne élève et j'ai également toujours eu beaucoup d'ambition. Je travaillais d'arrache-pied pour arriver à mes fins. Je réussis à devenir avocate.
A l'âge de 28 ans je me maria avec un homme que j'avais rencontrée pendant mes études. Nous étions ensemble depuis 3 ans. Je pensais que j'avais trouvé l'homme de ma vie, le prince charmant, celui avec qui je vivrais toute ma vie heureuse. Mais très vite, seulement quelques mois après le mariage, il changea du tout au tout. Il me montra un côté violent que je ne connaissais pas. Il s'emportait, hurlait, devenait comme fou et surtout me frappait. Au début, je pensais que ça allait s'arranger, que c'était sûrement qu'une mauvaise passe mais je me trompais. Plus le temps avançait et plus il devenait violent avec moi. Il me faisait peur. J'avais une boule au ventre mais je n'osais rien dire, rien faire, j'avais peur des représailles. Parfois il me tapait tellement fort que je finissais à l'hôpital. Je devais inventer des excuses comme le fait que j'étais maladroite et que je tombais ou me cognait facilement.

A l'âge de 32 ans, je profitais du fait qu'il n'était pas là pour prendre mes affaires et partir. Je quittai Los Angeles pour San Francisco. J'envoyai les papiers du divorce à mon mari. Je ne voulais plus le voir, plus l'affronter. Je voulais changer de vie, passer à autre chose.
Très peu de temps après mon arrivée, je fis une nouvelle connaissance mais pas comme je l'aurais voulu. Je renversai un homme. Il n'avait pas l'air trop blessé mais je voyais bien qu'il avait mal à la jambe. Je m'excusai et voulu appeler les urgences mais il ne voulait pas aller à l'hôpital. Je découvris peu de temps après que cet homme était mon voisin de palier. Je m'excusai encore en le voyant. Je voulais trouver un moyen de me faire pardonner. Il me proposa de lui offrir à diner et qu'on serait quitte. J'acceptai volontiers. Il me paraissait sympathique. Pendant ce dîner, on apprit à faire connaissance. J'étais curieuse mais lui n'était pas très bavard et plutôt mystérieux. Puis, maintenant que je savais où il vivait, quand je faisais des gâteaux, j'allais lui en apporter. Il avait l'air d'un homme bien alors je voulais le connaitre mieux. Je n'avais pas encore beaucoup d'amis à San Francisco alors j'essayais de passer du temps avec lui. Je n'aimais pas être toute seule. On finit par devenir ami. J'aimais bien passer du temps avec lui, discuter de tout et de rien. On se rend mutuellement service. J'adore cuisiner pour lui et il est tellement sympa qu'il mange tout sans se plaindre. J'aime le fait qu'il m'écoute parler parfois pendant des heures. C'est toujours moi la plus bavarde. Gregory n'aime pas s'étendre sur sa vie. Il me raconte ses journées mais reste vague, il n'aime pas se perdre dans les détails. Plus les jours avance et plus je crois que je tombe amoureuse. Il faudra attendre quand même un certain temps avant que je décide de passer à la vitesse supérieure. J'ai beaucoup hésité avant de l’embrasser. On était amis et j'avais peur de tout gâcher en l'embrassant, peur qu'il me rejette, qu'il ne me voit que comme une amie. Mais un jour, je me suis dit qu'il fallait tenter, que qui ne tente rien n'a rien et je me suis jetée à l'eau. Un soir, je l'ai embrassé. Pas un simple petit baiser du coin des lèvres, dans un baiser passionné. On s'est embrassé et on a fini le reste de la nuit dans son lit. Au début il a douté mais il m'a embrasé aussi. Je pense qu'il était juste surpris. J'ai bien vu qu'il hésitait souvent. Il avait peut-être peur de s'engager. On commence alors à sortir ensemble. J'étais vraiment heureuse d'être avec lui. Je restais tout de même prudente car j'avais eu un mari violent mais Gregory n'avait pas l'air comme ça, je voulais croire qu'il n'était pas comme ça.

Puis Gregory a fini par me demander en mariage. J'étais aux anges. Il a fait ça d'une manière très romantique en plus, sur la plage. C'était trop bien. C'est vrai que j'avais laissé trainer plusieurs catalogue de mariages alors il avait dû comprendre que je voulais me marier. On se maria quelques mois plus tard. Ça fait maintenant environ 1 an et demi qu'on est mariés. On n'a pas fait un grand mariage mais je voulais quelques choses de discret. On est très heureux ensemble. Je suis heureuse d'être sa femme et contente d'avoir dit oui car j'ai vraiment bien fait de l'épouser. Pour le moment, tout va bien dans notre couple. Je suis contente, pourvu que tout ça dure.

(c) enchanted

«THE CITIZEN.»

Living our lives in our way

••• Quel est votre lien avec un "surdoué" ?

Ma petite sœur est une surdoué. Nous avons beaucoup d'écart, environ 10 ans. Mes parents ne pensaient pas avoir un autre enfant que moi mais elle est née. On a tout de suite vu qu'elle était différente. Elle a parlé et marché vraiment très tôt. A seulement 2 ans, elle commençait déjà à lire et s'intéressait à la musique. Elle était impressionnante. J'étais un peu jalouse quand j'étais petite car tout le monde s'intéressait à elle mais je l'aimais et j'étais fière d'elle. J'essayais de la protéger à ma façon. J'étais contente d'être sa grande sœur. J'aimais jouer avec elle, m'en occuper. Ce que je ne sais pas, c'est que je suis également mariée à un surdoué.

••• Comment avez-vous vécu sa disparition ?

Mes parents et ma petite sœur ont eu un accident de voiture plutôt grave. Mon père a été blessé ainsi que ma mère et ma sœur est morte. Elle n'a pas survécu à l'accident, du moins, c'est ce qu'on m'a raconté. Ce fut un drame pour ma famille. J'ai beaucoup pleuré quand on me l'a annoncé. Je n'en revenais pas, comment une chose pareille pouvait arriver à ma famille. On était une famille sans histoire et là, le malheur s'abattait sur nous. Après ça, mes parents ont divorcés peu de temps après. Ils se rejetaient la faute l'un sur l'autre, ils étaient trop tristes. J'ai donc vécu avec ma mère après leur divorce. Je voyais mon père qu'un week-end sur deux et pendant certaines vacances.

••• Essayez-vous de retrouver cette personne disparue ou d'en comprendre plus sur cette disparition ?

Je pense que ma petite sœur est morte à l'âge de 5 ans dans un accident de voiture. Pour moi elle est morte et enterrée. Je ne la recherche donc pas. Pour moi, elle n'a pas disparue. Mais c'est vrai que je cherche à en savoir plus sur les circonstances de sa mort. Je ne sais pas grand chose. Je sais qu'elle a eu un accident avec mes parents et qu'elle est morte mais tout reste vague. Mais en même temps cette épreuve a été tellement douloureuse pour tout le monde qu'on en parle pas. On essaie d'oublier. Je ne l'oublierais pourtant jamais. Je pense encore à elle de temps en temps. J'aurais tellement aimé pouvoir la voir grandir. Je suis toujours un peu triste quand je repense à elle mais en même temps nostalgique de nos moments passés ensemble.