Amber Kate Hamilton

FEAT.SOPHIA BUSH.

“ CARATERE

J'ai souvent dû mal à parler de moi, à me décrire. J'ai souvent autant de mal à dire mes qualités que mes défauts. Mais puisqu'il faut en parler, allons-y. On va commencer par mes qualités. Je pense pouvoir dire que je suis une femme plutôt sympathique même si au Centre, il ne vaut mieux pas être trop sympathique. Je suis assez sociable, d'une nature altruiste mais j'ai surtout développé ses qualités une fois sortie du Centre. Je suis également un vrai cordon-bleu, j'adore cuisiner. J'ai appris à cuisiner vers l'âge de 20 ans et j'ai adoré ça. J'aime découvrir de nouvelles choses, j'ai l'esprit assez ouvert. Sinon, je suis assez fleur bleue, je suis une grande romantique.
Pour mes défauts, je suis plutôt têtue. J'aime tenir tête même si au Centre il vaut mieux éviter, surtout avec mon père. Je suis assez rancunière, je n'oublie pas facilement. Autrement, je suis également nerveuse, petite je me rongeais les ongles, je suis d'une nature stressée. Je suis également une bonne menteuse. Je sais bien mentir et je mens assez facilement. Je pense que vu mon éducation, c'est devenu au fil du temps naturel. Je suis devenue une bonne menteuse et en général, on me croit assez facilement.

“ POINT FORT/ POINT FAIBLE

Je pense que mon point fort est sans doute le fait que les épreuves de la vie m'ont rendu plus forte. Ma mère est partie lorsque j'avais 6 ans, j'ai alors intégrée le Centre. La vie au Centre n'était vraiment pas facile. J'ai donc appris à être une vraie battante. Mais l'épreuve la plus dur est de perdre mon mari. Aujourd'hui, je m'en remets peu à peu. Mais ce n'est pas toujours facile. Je suis du coup une mère célibataire. J'aurais pourtant tellement voulu que ma fille ait une vie parfaite avec une maman et un papa.

En ce qui concerne mon point faible, je pense que c'est le fait que je suis plutôt indécise. J'ai dû mal à faire des choix, prendre des décisions ou même choisir mon camp. En ce moment, je sens que je vais devoir faire un choix mais je ne sais lequel faire. Mon père compte sur moi et il veut que je traque Ryan mais Ryan et moi on s'aime. On était amoureux lorsqu'on était dans le Centre, on se cachait bien mais la vie ou plutôt on père nous a séparé. Et aujourd'hui, je le retrouve. Je sais que j'ai encore des sentiments pour lui mais quel camp choisir. Ryan, c'est l'amour, l'aventure et mon père c'est la sécurité. Je sais que je vais devoir choisir et je me prépare donc à faire un choix.

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«MY STORY, MY LIFE»

CE QUI NE ME TUE PAS ME REND PLUS FORTE

«CHAPTER ONE»

MA VIE COMMENCE PAR MON PREMIER CRI.

Anne se réveilla chez elle, à Seatlle, dans sa maison, vers les 6 heures du matin. Son mari, Aaron, était prêt à partir pour le travail. Elle avait des contractions et elle finit par perdre les eaux rapidement. Son mari décida de l'emmener au Centre pour qu'elle puisse accoucher là-bas. Anne aurait préféré aller dans un vrai hôpital mais elle allait mettre au monde son bébé alors il fallait faire vite.
Ils arrivèrent rapidement et Anne fut conduite à l'infirmerie où elle fut prise en charge. Les contractions étaient de plus en plus rapprochées. Aaron était auprès d'elle. Il voulait être là pour voir son enfant naitre. L'infirmière était là pour la soutenir et quand le col fut assez ouvert, au bout de 8 heures, elle demanda à Anne de pousser de toutes ses forces. Ce fut difficile et douloureux mais après avoir poussé plusieurs fois, une petite fille pointa le bout de son nez et poussa ses premier cris. Cette petite fille, c'est moi. L'infirmière demanda comment mes parents souhaitaient m'appeler.

Aaron - Nous allons l'appeler Amber, Amber Kate Kennedy.

Ma mère le regarda, elle sourit et acquiesça.

Anne - Oui, nous allons l'appeler Amber.

C'était la tradition dans la famille de mon père, les prénoms devaient commencer par un A. C'est pour ça je crois qu'il avait choisi d'épouser ma mère. Kate était le diminutif de Katherine, le prénom de la mère de Anne. L'infirmière me nettoya et ensuite elle me tendit à ma mère qui était émue, elle avait les larmes aux yeux. Mon père était plus froid. Il n'a jamais voulu montrer ses sentiments. Il n'aime pas qu'on sache ce qu'il pense. Il me pris tout de même dans ses bras. Il me regarda, me berça un moment puis il me rendit à ma mère. Il avait dû travail, il avait déjà perdu du temps avec l’accouchement. Le soir, mes parents et moi-même rentrions à la maison. Je fis la découverte de ma chambre. Elle était toute rose, c'est ma mère qui l'avait décoré, une vraie chambre de petite princesse. Ma mère m'appelait souvent sa petite princesse. Aujourd'hui, c'est moi qui appelle souvent ma fille comme ça.

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«CHAPTER TWO»

POURQUOI TU PLEURES ?.

Nous étions au début du mois de mai, j'avais 6 ans depuis quelques jours. C'était le soir, environ 20 heures. Nous venions de terminer de dîner. J'étais désormais dans ma chambre à jouer. J'avais fait mes devoirs avant de manger. Mes parents étaient en bas, ils se disputaient, encore. C'était très fréquent, surtout depuis quelques jours. Là, ce soir, ma mère pleurait. J'entendais mon père hausser la voix. Je continuais de jouer, je ne voulais pas prêter attention à ses disputes d'adulte. Je crois que depuis ma naissance, je n'avais pas vu mes parents réellement s'aimer. C'était très souvent des disputes, ils n'étaient jamais proche l'un de l'autre, jamais amoureux. Je me demandais pourquoi ils étaient encore ensemble. Pourquoi ma maman ne divorçait-elle pas ? Parfois, c'était peut-être la solution. Mais, ça ne me regardait pas. Puis, au bout de quelques minutes, ma mère entra dans ma chambre, les yeux pleins de larme. Tout son maquillage avait coulé sur ses joue. Elle posa une valise à l'entrée de ma chambre. Est-ce qu'on partait ? Ils divorçaient et on quittait la maison ? Ma mère s'approcha de moi et elle me serra très fort dans ses bras. Je ne comprenais pas.

Anne - Je suis désolée Amber, terriblement désolée...j'aurais tellement voulu faire plus, j'aurais tellement voulu ...

Je ne comprenais pas pourquoi elle s'excusait, s'excuser de quoi. Pourquoi pleurait-elle ? Je en comprenais pas ce qu'il se passait. Pourquoi était-elle si triste, si désolée.

Anne - Au revoir ma princesse, au revoir.

Elle m'embrassa sur les joues puis me caressa le visage. Elle partait mais où ? Pourquoi je ne venais pas avec elle ? Elle me laissais ? Mais pourquoi ? J'allais rester avec mon père ? Elle continuait de pleurer à chaudes larmes.

Anne - Je dois partir ma chérie, j'aurais voulu rester, j'aurais voulu te voir grandir, être prêt de toi mais je ne peux malheureusement pas mon petit cœur. Maman doit partir loin, très loin et tu dois rester avec ton père. Tu m'en voudra sûrement, je m'en veux tellement de ne pas me battre plus mais promet moi de me pardonner un jour Amber. J'espère que tu comprendra quand tu seras plus grande. Oh, tu es une si jolie petite fille, promet moi de rester une aussi jolie petite fille.

Je m'étais mise à pleurer aussi. Je la serrais fort, je ne voulais pas la lâcher, je voulais qu'elle reste près de moi. Un homme était à l'entrée de ma chambre. Il prit la valise de ma mère puis repartit. Il revint ensuite pour dire à ma mère qu'il était temps de partir. Mais je ne voulais pas qu'elle parte et elle ne voulait pas partir. Pourquoi alors devait-elle le faire ? Qui avait pris cette décision ? J'étais sûr que c'était mon père. L'homme s'approcha de ma mère et la prit par le bras.

Non, maman ne part pas, ne me laisse pas toute seule.

Elle était maintenant sortie de ma chambre. Je courrais derrière elle mais mon père me rattrapa et me tenais pour que je ne puisse pas aller la rejoindre. Ma mère avait maintenant quitté la maison. Je courrais dans ma chambre puis allais pleurer sur mon lit. Mon père me laissa. Le lendemain matin, le réveil fut difficile, j'avais trop pleuré, j'avais les yeux encore rouge et un peu gonfler, je voyais un peu flou. Mon père me réveilla à 5 heures du matin.

Aaron - Amber, prépare toi, on va bientôt aller dans ta nouvelle école. Tu as 15 minutes pour te préparer.

Je me dépêchais donc. Je ne savais pas où j'allais. Pourquoi une nouvelle école.

(c) Tumblr

«THE TRACKERS.»

La chasse à l'homme a commencé .

••• Comment avez-vous été recruté ?

Etre traqueur n'est pas réellement mon métier. En vrai, je suis médecin et je travaille à l'hôpital de Seatlle ainsi que dans le Centre. Mais mon père étant le directeur du Centre, il m'a un peu demandé ça comme un service, je pense même que je n'ai pas trop le choix. Mon père est plutôt un homme très influent et il n'hésite pas à être très persuasif. Je n'ai donc pas suivi la formation pour devenir traqueuse. Je ne suis pas une vraie traqueuse. Mon père a su que j'avais été en contact avec un évadé et il m'a donc demandé de devenir traqueuse. Je suis chargée de ramener Ryan J. Anderson au Centre.

••• Quelle est votre stratégie pour ramener les évadés au Centre ?

A vrai dire, je n'ai pas vraiment de stratégie. Je suis un peu traqueuse malgré moi. Je ne veux pas ramener Ryan du Centre car je l'aime. Je suis naturelle, je suis moi-même. Je ne pense pas avoir une stratégie mais bon j'essaie de me rapprocher de Ryan, de rattraper le temps perdu, de passer du temps avec lui. Mais après ce n'est pas pour le ramener au Centre, c'est juste parce que j'ai des sentiments pour lui. Mais je fais croire que le rapprochement est une stratégie. Je fais croire à mon père que je suis bien déterminée à traquer.

••• Pensez-vous faire partie des "méchants" ?

Oui et non. C'est dur à dire. Je n'ai pas encore vraiment choisi mon camp. J'aime mon père et je sais que le Centre fait des choses vraiment horribles. Mon père est parfois un homme très cruel. En lui rendant service, c'est vrai que j'ai l'impression de faire partie des "méchants" mais en même temps, je n'ai pas encore vraiment choisi vers qui j'allais me tourner. Je ne suis donc pas complétement une méchante.